Agricoles, traditionnels ou industriels ? Entrée de gamme ou de qualité ? Moins de 40°, 50° ou plus de 60° ? Beaucoup d’alternatives se présentent lorsqu’il s’agit de sélectionner une base pour la confection d’un rhum arrangé. Lequel utiliser, et pour quelles circonstances ?
Pour commencer, il est essentiel de noter qu’un rhum apprécié sec ou en Ti’Punch à toutes les chances de plaire une fois arrangé.
Les rhums agricoles de Martinique ou de Guadeloupe ainsi que le rhum traditionnel Charrette de la Réunion forment un très bon compromis. Le prix d’une bouteille toise 15€. Parmi les marques les plus répandues : Dillon, Lamauny, Saint James, Damoiseau, Bologne, Séverin…
Pour des boissons plutôt légères, un rhum aux alentours de 40° est idéal. Une alternative proposée par des marques comme Saint James, Damoiseau, Charrette ou par les rhums cubains Havana Club ou Bacardi.
Les boissons musclées, quant à elles, seront idéalement composées avec des rhums à 59°, comme ceux de Père Labat ou un Bielle. Le rhum Trois Rivières propose également des bouteilles à 60° et 65°.
Pour la réalisation d’un rhum arrangé, il est préférable d’éviter d’utiliser un rhum ambré, brun, paille ou un rhum vieux. Exception faite pour le rhum vanille.
À noter, ces conseils sont ceux fournis par les membres de ce forum. Tout rhum peut donc potentiellement servir de base pour un rhum arrangé. Mais la plupart du temps, les adhérents optent pour un rhum agricole de 50° – milieu de gamme – ou pour un rhum traditionnel Charrette, de 49°.